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Montana Smith


Montana Smith
“Montana Smith”
par Sylvain Guinebaud © The Red Joker

Bien qu’il enseigne l’archéologie à l’université de Boston, Montana Smith est loin d’être un professeur comme les autres. Dès que son emploi du temps lui laisse quelques semaines de libre, il s’en va parcourir le monde à la recherche d’artefacts anciens qu’il veut récupérer pour les préserver dans des musées avant que des pillards ne s’en emparent. De ce fait, il n’est pas inhabituel pour lui d’avoir à se frayer un chemin dans la jungle à coups de machette, de se balancer au bout d’une corde au-dessus d’une fosse hérissée de pieux ou d’échapper aux membres d’un culte sanguinaire lancés à sa poursuite. Aventurier aguerri, Montana sait jouer des poings quand il le faut et parvient toujours à improviser pour se tirer des situations les plus désespérées, un sourire au coin des lèvres.
Quand Montana reçoit un appel au secours de son vieil ami égyptien Hakim, vivant au Caire, il s’empresse de venir l’aider à se tirer du mauvais pas dans lequel il s’est fourré. Hakim raconte ensuite à Montana que de nouvelles découvertes viennent d’être faites dans la vallée des rois. L’archéologue n’hésite qu’un bref instant : Boston pourra bien se passer de lui deux ou trois semaines de plus. Ravi de cette occasion de se rendre une nouvelle fois sur le terrain, Montana prend congé de son ami et remonte aussitôt le Nil.

Icône médaillon

Au contact du médaillon, Montana Smith sentit souffler en lui un soudain vent de courage et de résolution. Secouant la tête pour s’éclaircir les idées, il mit l’objet dans sa poche et revint sur ses pas. Mais dans la nuit, au cours d’un rêve enfiévré, il se vit sous un soleil brûlant, à bord d’un char, armé d’une lance, et aux côtés d’un personnage sur l’identité duquel il était impossible de se méprendre.
L’instant suivant, il fut au cœur de la rage et du chaos d’une grande bataille, où il tua de nombreux guerriers ennemis. Au moment où l’arme de l’un d’eux allait frapper son souverain, il s’interposa et riposta, sauvant ainsi son roi et tuant son agresseur, mais au prix de sa propre vie. En se réveillant en sursaut, le front trempé de sueur, Montana Smith sut avec certitude qu’il avait déjà vécu tout cela : bien des siècles auparavant, il avait été le commandant de la garde personnelle du pharaon Ramsès II.


Tara Wolf


Tara Wolf
“Tara Wolf”
par Sylvain Guinebaud © The Red Joker

Fille unique d’un millionnaire australien, Tara Wolf est l’héritière d’une immense fortune. Pourtant, son quotidien est bien différent de celui des autres jeunes filles de la bourgeoisie. Après avoir décroché un diplôme d’économie pour être à même de gérer au mieux l’entreprise familiale le moment venu, Tara se met à voyager, mais pas pour faire du tourisme ou nouer des relations parmi la haute société de Londres, New York ou Paris. Passionnée depuis son enfance par les récits d’aventure et de chasse au trésor, elle monte des expéditions vers différentes régions du globe, à la recherche de cités perdues et de temples secrets. Grimpeuse et nageuse accomplie, aussi dangereuse avec un couteau qu’un pistolet, Tara Wolf n’a peur de rien.
Durant un séjour à Berlin, où elle vend pour un très bon prix une statuette inca à un collectionneur allemand, elle apprend que des fouilles archéologiques sont menées dans la vallée des rois. Le pays des pharaons ne l’attire guère (pas assez exotique à son goût) et les chantiers seront sans doute surveillés, ce qui rendra l’accès aux tombes difficile. Mais quelque chose la pousse à se rendre là-bas tout de même, comme un étrange instinct. Après tout, l’Égypte est toute proche, et il lui suffira de financer son propre chantier. Deux jours plus tard, Tara Wolf s’envole pour Le Caire.

Icône médaillon

À son grand étonnement, Tara éprouva en s’emparant du médaillon bien plus que la satisfaction habituelle d’avoir réussi à trouver un nouveau trésor. Prise d’une sorte de vertige, elle vit danser devant ses yeux des plans complexes, des couloirs de pierre taillée et des mécanismes archaïques mais qu’elle savait mortels. Une fois remise de son malaise, Tara Wolf lâcha le médaillon avec dégoût. Jamais encore elle n’avait perdu le contrôle de son esprit de la sorte ! Et pourtant…
S’agenouillant, elle ramassa le petit disque et sentit qu’il recelait une force surnaturelle qui résonnait en elle. Lors de ses aventures, elle avait plusieurs fois failli mourir suite au déclenchement d’un piège, mais s’en était à chaque fois tirée de justesse. À présent, elle pensait savoir pourquoi : si son intuition disait vrai, et aussi incroyable que cela puisse paraître, elle était la réincarnation d’un architecte royal du Nouvel Empire, chargé de faire bâtir le tombeau du pharaon… ainsi que ses défenses contre les intrus. Forte de ce savoir, Tara était sûre de pouvoir entrer impunément dans n’importe quelle tombe de cette vallée et s’approprier toutes les richesses qu’elle pourrait y trouver.


Susan Copperstone


Susan Copperstone
“Susan Copperstone”
par Sylvain Guinebaud © The Red Joker

Pendant son enfance et son adolescence, Susan passe la majeure partie de son temps libre au British Museum, dans le département d’égyptologie de son père le professeur Howard Copperstone, à écouter celui-ci lui parler de l’Égypte ancienne, à se promener dans les salles et les couloirs du musée et à rêver devant les antiques statues, objets et hiéroglyphes. Jamais elle n’envisage de pouvoir faire autre chose de sa vie que devenir égyptologue à son tour.
Elle est en première année de faculté quand Howard trouve la mort dans des circonstances troubles, au cours d’une expédition en Égypte. Susan reçoit un choc terrible, mais jure de poursuivre les travaux de son père. En étudiant les carnets qu’il a laissés, elle comprend que la réponse à bien des questions doit se trouver dans la vallée des rois, où elle se rend dès qu’elle parvient à rassembler assez d’argent pour le faire.


Icône médaillon

Quand Susan effleura des doigts le médaillon, elle eut comme un éblouissement et vit brièvement apparaître dans son esprit le visage d’une femme auréolée de lumière qui lui souriait. Instinctivement, elle retira sa main et la vision disparut. Cet objet serait-il celui que son père cherchait avec tant d’obstination ? se demanda-t-elle. Après s’être préparée à recevoir la vision, Susan toucha à nouveau le bijou, et la pièce dans laquelle elle se trouvait disparut. La jeune femme se tenait maintenant dans une petite salle chargée de vapeurs d’encens et décorée de magnifiques hiéroglyphes. Face à elle, resplendissante de beauté et de grâce divine, ses ailes multicolores déployées, Isis la fixait du regard.
« Souviens-toi du passé de ton âme, Susan, dit la déesse d’une voix à la fois douce et chargée de puissance. Tu me servais jadis, et tu dois le faire à nouveau, car de sombres forces sont à l’œuvre. Je t’aiderai à les affronter. » Isis tendit alors la main et toucha le front de sa grande prêtresse. Soudain, la vision prit fin et Susan revint à elle allongée sur le sol. Les yeux écarquillés par la stupeur, elle réalisa qu’une énergie nouvelle rayonnait dans chaque fibre de son être. Elle se releva, saisit le médaillon et le glissa autour de son cou. « Je ne te décevrai pas, ô Isis. »


Heinrich von Karloff


Heinrich von Karloff
“Heinrich von Karloff”
par Sylvain Guinebaud © The Red Joker

C’est un nom bien connu dans le milieu de l’art que celui de Heinrich von Karloff. Si tous reconnaissent et envient ses vastes connaissances concernant les œuvres d’art de nombreuses époques, la rumeur prétend que nombre de pièces de sa collection ont été acquises de manière plus que douteuse, de même que sa fortune. Mais cette réputation trouble amuse von Karloff. S’ils savaient ! Son savoir occulte, aussi bien théorique que pratique, terroriserait le commun des mortels. Aussi sûr de lui dans une salle des ventes prestigieuse que sur une piste d’escrime ou au centre d’un pentacle magique, il ne se départit jamais de son sang-froid.
Lors d’un contact avec l’au-delà, Heinrich von Karloff sent qu’une force l’attire en Égypte, dans un endroit bien précis : la vallée des rois. Il s’y rend aussitôt et y rencontre un archéologue du nom d’Howard Copperstone ; poussé par son instinct, von Karloff gagne sa confiance, et l’homme a la bêtise de lui confier qu’il est sur le point de faire une découverte archéologique majeure. Peu après, Copperstone est victime d’un malencontreux accident, ce qui laisse le champ libre à von Karloff pour faire cette découverte à sa place.

Icône médaillon

En ouvrant le coffre antique, Heinrich von Karloff eut un sourire carnassier. Le médaillon était là, et il émanait de lui une aura de puissance clairement perceptible pour un occultiste expérimenté tel que lui. Von Karloff prit l’artefact, mais son sourire fut instantanément remplacé par un rictus d’horreur. Une foule de cadavres en décomposition tendaient vers lui leurs mains griffues et putrides, et de leurs bouches difformes s’échappaient de terrifiants râles de souffrance. Quand les zombies refermèrent leurs mâchoires sur son cou et déchirèrent sa chair de leurs griffes, tout s’arrêta, mais l’écho du cri d’effroi de von Karloff résonna dans la chambre funéraire une seconde encore.
Après avoir jeté des regards affolés autour de lui et avoir constaté que tout cela n’était qu’une illusion, le collectionneur parvint enfin à reprendre ses esprits. Encore tremblant, il regarda le médaillon. Quelle terrible puissance recelait-il ? Les esprits lui avaient-il joué un mauvais tour en le guidant vers un objet maudit ? Tout le reste de la journée, von Karloff eut des réminiscences de son horrible vision. Le soir, mort d’angoisse, il ne put trouver le sommeil qu’en prenant un somnifère. Mais sa nuit ne fut pas hantée de cauchemars, bien au contraire. Vêtu d’une robe richement brodée, il se tenait en haut des marches d’un temple, et une foule se prosternait devant lui en scandant : « Anubis ! Anubis ! » Au matin, Heinrich von Karloff s’éveilla empli d’exaltation et alla aussitôt chercher le médaillon. Tant de pouvoir au creux de sa main, pensa-t-il en souriant… Avec une armée de morts sous ses ordres, nulle force au monde ne pourrait s’opposer à lui.

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